Viols correctifs»: lesbiennes péruviennes mobilisées contre le silence

Viols correctifs»: lesbiennes péruviennes mobilisées contre le silence
- Carlotta* a le regard embué. Sur les marches de la place San Martin, au cœur de la capitale péruvienne, Lima, la jeune fille aux cheveux peroxydés hésite encore. La main droite agrippée à celle de sa partenaire, l’autre triturant machinalement ses sourcils, la jeune péruvienne a décidé de participer au projet Historias, lancé par l’association No tengo miedo (Je n’ai pas peur) pour dénoncer les viols dont sont victimes les lesbiennes dans le pays. «C’était un ami de la famille, quelqu’un que je connaissais bien et en qui j’avais toute confiance. Avant de me violer, il m’a dit que ce n’était pas «bien» d’être comme j’étais, qu’il fallait me soigner», explique Carlotta dont l’agression est arrivée quelques semaines après qu’elle a avoué son homosexualité à ses parents. 

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