Une triste «sortie du placard»

Une triste «sortie du placard»
- Une tristesse liée, entre autres choses, à l’aspect réducteur de votre vie sexuelle comme si vous n’étiez que le préjugé social du gai qui ne suit que ses « pulsions » et dont vous résumez la philosophie en vous appropriant une citation du film Le déclin de l’empire américain en écrivant «… ou lui, quand il me fait bander, je le fourre… quand je ne bande pas, je fourre pas… ». Certes, vous parlez quelque peu d’un ancien conjoint, mais rien de significatif au sujet d’une relation épanouie à deux. Et rien sur votre conjoint actuel, si ce n’est que vous ne dévoilerez pas son nom par peur de représailles. D’ailleurs, cette phrase m’a fait sursauter, car elle n’est certes pas dans la perspective que vous avancez, à savoir que nous sommes rendus à sabler le champagne et à retourner le drapeau arc-en-ciel dans le placard. Et que dire des passages traitant de votre carrière politique, quelle occasion manquée. Vous aviez l’occasion de vraiment témoigner comment vous avez pu transformer les mentalités et changer le monde qui vous entoure. Vous demeurez dans le superficiel et l’anecdotique.

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