Alexandre Bissonnette: solitaire, intimidé et pro-Le Pen
Alexandre Bissonnette: solitaire, intimidé et pro-Le Pen
- Éric Debroise avait rencontré Alexandre Bissonnette à quelques reprises dans les derniers mois, par l'intermédiaire du meilleur ami du présumé tireur de la mosquée. Bissonnette lui envoyait à l'occasion des commentaires politiques en message privé sur Facebook.
«Il s'était retiré et ne communiquait plus avec les gens depuis près d'un mois. Son meilleur ami ne réussissait plus à le joindre. La dernière fois qu'il m'a écrit, c'était après la mort de Castro. Je ne lui ai pas répondu. Il était fâché du fait que les médias qu'il jugeait à gauche ne disaient rien contre Castro, mais étaient très vocaux contre Trump.» C'est que Bissonnette avait une admiration assumée pour le nouveau président américain, explique Éric Debroise, qui oeuvre lui-même dans le domaine politique et milite pour la laïcité québécoise. Au lendemain de l'attentat, lundi, Debroise disait se rendre compte qu'il avait eu affaire sans le savoir à un «suprémaciste blanc, un pur raciste». Il n'aurait cependant jamais dressé ce constat avant la tragédie de dimanche. «Il était petit et mince, très introverti avec le regard fuyant. Il ne paraissait pas fort. Je n'ai jamais pensé qu'il était à risque de se radicaliser.»
- Éric Debroise avait rencontré Alexandre Bissonnette à quelques reprises dans les derniers mois, par l'intermédiaire du meilleur ami du présumé tireur de la mosquée. Bissonnette lui envoyait à l'occasion des commentaires politiques en message privé sur Facebook.
«Il s'était retiré et ne communiquait plus avec les gens depuis près d'un mois. Son meilleur ami ne réussissait plus à le joindre. La dernière fois qu'il m'a écrit, c'était après la mort de Castro. Je ne lui ai pas répondu. Il était fâché du fait que les médias qu'il jugeait à gauche ne disaient rien contre Castro, mais étaient très vocaux contre Trump.» C'est que Bissonnette avait une admiration assumée pour le nouveau président américain, explique Éric Debroise, qui oeuvre lui-même dans le domaine politique et milite pour la laïcité québécoise. Au lendemain de l'attentat, lundi, Debroise disait se rendre compte qu'il avait eu affaire sans le savoir à un «suprémaciste blanc, un pur raciste». Il n'aurait cependant jamais dressé ce constat avant la tragédie de dimanche. «Il était petit et mince, très introverti avec le regard fuyant. Il ne paraissait pas fort. Je n'ai jamais pensé qu'il était à risque de se radicaliser.»